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Par Konbini
22 août · 1 mn à lire
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J’ai (encore) une nouvelle chanson de rupture préférée

Salut, c’est Pharrell. Cette semaine dans Fast Forward, je prends le aux cord du retour des vacances.

“Première seconde et je peux déjà dire que cette chanson est parfaite” : ce commentaire YouTube liké 1 300 fois à l’heure où j’écris ces lignes pourrait être la carte postale de ma fin d’été. Il fait référence à un plan rapproché sur une guitare électrique qui démarre un riff pop-rock très 2000, intro du nouveau clip de la jeune anglaise beabadoobee dont le troisième album This Is How Tomorrow Moves vient de sortir.

Cet album, moins adolescent que ses prédécesseurs, ne sonne pas seulement comme un calque nostalgique d’un pop-rock FM du début du siècle, que ce soit par les histoires qu’il raconte, celles d’une jeune artiste aux codes “indie” propulsée en première partie de Taylor Swift, ou par la production exécutive signée Rick Rubin, qui – certains lâcheront un taquin “pour une fois” – offre au son de beabadoobee une nouvelle dynamique.

“I turned off the TV and I laid in my bed / Sat and thought blissfully listening to Elliott / Writing songs, he did the same about situations” – beabadoobee, sur “This Is How It Went”

Ces courtes histoires, celles d’une jeune adulte dans un monde de star de la musique avec les pieds sur terre – vous pouvez écouter son interview chez How Long Gone si vous avez besoin d’être persuadé –, se finissent sur une chanson de rupture un brin meta, à l’écriture difficile si on en croit son explication de texte dans le podcast Tetragrammaton de Rick Rubin. Dans ce “This Is How It Went”, beabadoobee s’explique avec son ex, en lui demandant de chacun garder leur chemin et leur art respectif, tout en faisant de cette “situation” une ballade de tristesse universelle. Une ballade qui cite, justement, une influence majeure en matière de chialade à regarder le plafond en repeat 1, Elliott Smith.

L’album This Is How Tomorrow Moves est dispo sur toutes les plateformes, et si vous avez une caisse aussi vieille que l’époque qu’il nous fait revivre, il est évidemment aussi dispo en K7.

Même si on est very demure, very mindful, c’est encore le “brat summer” sur Konbini ; d’ailleurs, après le shooting de Petra Collins de Charli xcx, Coumbis a classé les meilleures apparitions de stars dans des campagnes Skims. En parlant de campagne de pub, on ne bosse pas chez Savoir, mais Mélissa a repéré un point commun entre la dernière saison d’Emily in Paris et La Chronique des Bridgerton. Les JO, c’est finito, mais on a encore la reprise d’Angèle de “Nightcall”, et on est à deux doigts de tenter la coupe de cheveux interdite par les coiffeurs. Pour ceux qui se sentent encore en vacances et rêvent d’îles paradisiaques, Arthur est allé à Hawaii pour assister aux Championnats du monde Pokémon et Coumbis a maté tout Lost. PS : on est entre nous, Nabila notre RH est en congé, alors Pierre partage avec vous le plan pour avoir un max de vacances en 2025 en posant le moins de CP possible.

Pardon, Mehdi.

Simone Rocha vient de dévoiler sa nouvelle collection, et en plus des superbes formes et de la transparence de ses pièces prêt-à-porter, j’adore ce sac “créature” repéré au bras de l’actrice Gwendoline Christie en couverture du Vogue tchèque. 575 euros chez Dover Street Market.

À la semaine prochaine,
Pharrell