On a fait une séance de sophrologie avec Chance The Rapper

Salut, c’est Pharrell. Cette semaine, on s’est retrouvés dans une installation d’art contemporain à Los Angeles avec le rappeur de Chicago.

Fast Forward
3 min ⋅ 22/05/2025

Après quelques jeudis fériés et une escapade en Californie pour participer à l’événement de lancement de l’édition été 2025 d’Airbnb, me revoilà dans vos boîtes mails de bon matin. Lors de ce voyage presse, j’ai eu la chance de participer à une des nouvelles expériences proposées par la plateforme : passer un moment avec Chance The Rapper pour la découverte de son projet Star Line.

Fin d’aprèm à rouler en van entre les entrepôts de l’Arts District, où le soleil arrose la Los Angeles River. On finit par se garer devant un bloc entièrement peint en noir où on entre à pied par une porte de garage. À l’intérieur, Chance the Rapper est déjà là. Celui qu’on avait, on l’avoue, perdu de vue depuis quelques années, profite des expériences Airbnb pour proposer une écoute de son prochain projet dans une installation immersive. Si ce sont surtout les couplets de Jeremih et 2 Chainz que je retiens de sa discographie, c’est toujours un plaisir d’écouter de la musique, fort, en bonne compagnie.

Si le monsieur a disparu des radars quelque temps, ses goûts ont pris le temps d’évoluer, la preuve avec un début d’expérience sous la forme d’une installation d’art contemporain immersive. Après une séance de sophrologie collective – on est une grosse vingtaine de personnes ce jour-là –, on entre dans une immense pièce où des parois transparentes s’animent de néons sur fond d’ambiant. Chance va s’asseoir pour méditer et après quelques clichés, on termine par faire de même, assis sur l’une des dizaines d’assises discrètes parsemées dans l’installation.

Après une vingtaine de minutes, on finit par s’installer dans une autre pièce pour le plat de résistance de l’expérience : écouter une douzaine de nouveaux morceaux de Chance the Rapper, affalés sur des poufs, dans une pièce entièrement transformée en écran géant recouvert de subwoofers. La voix nous arrive dans des casques sans fil, le reste vibre à travers tout notre être. À chaque morceau, ce sont les textes qui s’affichent façon karaoké sous école d’art sur les différents murs, et on est invité à prendre quelques notes sur un cahier.

Il s’avère en quelques morceaux, que Chance est finalement comme nous tous en ce moment : profondément triste. En une douzaine de chansons, il dépeint une ville de Chicago qui ne danse plus, et expose son rapport au deuil et à l’addiction. C’est triste, politique, et l’expérience collective ajoute à la vibration de ce moment d’intimité. On n’ écoute pas tous les jours les failles de quelqu’un l’ampli réglé sur 11 avec l’auteur dans la pièce.

On reprend ensuite notre souffle, le même que dans notre exercice de sophrologie, et on repart en réhabituant nos yeux à la lumière d’un début de soirée qui rase Los Angeles, son meilleur profil de star de cinéma, arrosé du parfum des chèvrefeuilles en fleur. On ne sait pas quand Chance reviendra sur les plateformes de streaming, mais on sera (finalement) là.

Article rédigé dans le cadre d’un voyage presse pour l’événement de lancement de l’édition été 2025 d’Airbnb, organisé par Airbnb et l’agence Matriochka.

J’ai aussi eu la chance de faire un saut à Cannes pour voir le Wes Anderson et manger avec Mory Sacko. Pendant que mes collègues du cinéma enchaînent les interviews et les bons mots, j’ai vécu la montée des marches de l’intérieur, et ça s’est transformé en épisode de The Studio.

L.A., walkable city édition.

Mieux vaut tard que jamais, suite aux bons conseils du groupchat, j’ai enfin vu Sinners. J’ai pleuré à la fin, mais j’étais si bien installé dans ce cinéma américain option sièges inclinables, odeur de pop-corn et écran géant.

À la semaine prochaine,
Pharrell

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Fast Forward

Par Konbini

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