Mes collègues m’aiment bien (je crois) mais mardi matin, je les ai vu remettre discrètement leurs AirPods quand je leur ai proposé de classer les moments pop récents qui se passent à la tour Eiffel. J’ai quand même évidemment pris ça pour un oui.
#5. La désintégration de la tour Eiffel dans G.I. Joe : Le réveil du Cobra
#4. Taïg Khris qui saute du premier étage en rollers
#3. Céline Dion qui chante aux JO
#2. Le clip d’“Au DD”
#1. Camille Lou qui vole un kakémono dans Cat’s Eyes
Oui, tout ça est un prétexte pour vous dire que j’ai regardé Cat’s Eyes, la nouvelle superproduction TF1. Parce que, premier degré, j’adore un bon feuilleton bien bas du front et que j’avais envie de donner une chance à la relecture de l’anime qui a fait les après-midi de plein de gamins des années 1980 et 1990. C’est d’ailleurs, comme le rappelle la journaliste Pauline Croquet dans Le Monde, une relecture de l’anime Signé Cat’s Eyes et pas du manga Cat’s Eye dont il est tiré : ici, on francise et on modernise tout, bien loin du Japon. Même le spandex est plus Quechua que nylon vintage.
© TF1 / Big Band Story
J’ai tenu les deux épisodes et les tunnels de pubs qui vont avec, en bon iencli, comme on mange une saison de Lupin ou de La Casa de Papel, en s’accrochant à l’intrigue d’un œil et d’une oreille tout en scrollant sur les réseaux sociaux. Ce Cat’s Eyes, il a des odeurs de Taxi, des lumières qui coûtent cher et un scénar pas si mal ficelé avec un plot twist obligatoire toutes les 5 minutes. Quoi qu’on en dise, il y a de quoi voler au-dessus de pas mal de productions qu’on nous sert en télé linéaire le reste de l’année.
Un peu d’humour bien écrit, du jeu un peu plus fin – même si Camille Lou et Constance Labbé ne s’en sortent pas si mal – un peu moins de clichés, il n’en faudrait pas beaucoup plus pour que la série soit autre chose qu’un succès populaire entièrement vendu sur la nostalgie. Je ne sais pas si je serai devant la suite lundi prochain, mais, sincèrement, j’ai passé un bon moment.
PS : Mon prochain hot take pour vous : l’album de Louane est aussi bien qu’un album d’Angèle.
Judo à 9 heures, conservatoire à 11 heures : Lucie a reçu Teddy Riner dans notre All In et nous explique la nouvelle trend TikTok basée sur vos talents d’acteur. Pierre a rencontré Arthur Perticoz, le CEO préféré du CEO préféré de la Karmine Corp. Mahaut a trouvé le livre qu’on va glisser sous le sapin, la bible de 50 piges de skateboard. Cat’s Eyes, c’est bien, mais The Substance, c’est mieux et Mélissa a compilé les mèmes du film événement. Chose promise chose due, Jules Koundé a débarqué en survêt à Clairefontaine et on vous donne les clés pour reproduire son look.
Le Alexandre Dumas extended universe se porte bien.
De passage en Asie, ma collègue Mélissa – qui a déjà classé les blind boxes les plus mims – m’a rapporté un verre Labubu. Je ne l’ai pas encore ouvert, je vous tiens au courant, mais je l’aime déjà beaucoup.
À la semaine prochaine,
Pharrell
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